Appelées « mourchidates », des femmes imams ont pour mission, depuis vingt ans, de lutter contre la radicalisation en Algérie. À l’écoute, ouvertes sur le monde et les autres, ces expertes du Coran font d’abord un travail de prévention, mais n’hésitent pas à intervenir en cas de dérive. Explications.
« Tuer est un pêché capital. Alors comment des gens peuvent-ils tuer des innocents au nom de l’islam ? » s’interroge Fatma Zohra, l’une des quelque 300 femmes imams à l’avant-garde de la lutte contre la radicalisation en Algérie. Toutes ces « mourchidates » effectuent le même travail qu’un imam à l’exception de la conduite de la prière, réservée à l’homme dans la religion musulmane. Depuis des années, elles travaillent dans l’ombre à la déradicalisation des jeunes tombés dans les filets de l’extrémisme religieux et à la prévention de ce fléau.
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