Introduction de la 3G et 3G+ en décembre : le gouvernement ira sans Djezzy

Redaction

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Lu sur El Watan

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a annoncé, hier à Alger, que la mise en service commerciale de la licence de téléphonie mobile de troisième génération 3G et 3G+ sera effective à partir du 1er décembre prochain pour les opérateurs qui seront prêts.

«Le lancement du processus d’octroi de la licence 3G a été officiellement décidé par le gouvernement. J’ai signé l’arrêté définissant la date du lancement et la date de mise en exploitation des licences commerciales 3G et 3G+», a confié M. Benhamadi, en marge de la signature d’un mémorandum d’entente entre son département ministériel et le ministère coréen de la Sécurité et de l’Administration publique. L’arrêté en question sera publié dans le Journal officiel au courant de cette semaine ou de la semaine prochaine, a rapporté l’agence APS, citant les propos du ministre qui espère que «les opérateurs seront prêts le 1er décembre 2013 pour commencer à offrir ces services aux citoyens».

Le ministre a précisé que le lancement officiel en faveur des opérateurs de téléphonie mobile interviendrait le 1er août 2013 pour leur permettre de mieux se préparer. Annoncée à plusieurs reprises, l’introduction de la 3G en Algérie a été reportée sous prétexte que le gouvernement ne voulait pas créer une «différenciation» entre les trois opérateurs de téléphonie mobile. M. Benhamadi a estimé, à propos Djezzy qui bloquait le lancement de la 3G, que les deux questions sont désormais «complètement dissociées». «Nous avons dissocié complètement le lancement du processus de la 3G par rapport au dossier Djezzy, ce sont deux dossiers différents. Il ne faut pas les lier, il n’y a pas de concomitance», a-t-il fait savoir, sans pour autant expliquer comment s’est faite cette dissociation.

Car, en février 2012, le même ministre indiquait que l’introduction de cette technologie était conditionnée par le traitement de l’affaire Djezzy. Hier, il s’est contenté d’affirmer qu’il revenait à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications, une fois le processus d’octroi de la 3G lancé, de faire l’appel d’offres et d’octroyer les licences et «elle est souveraine dans ce cas». Le gouvernement algérien avait opposé son droit de préemption pour l’acquisition d’une participation majoritaire de Djezzy, propriété du russe Vimpelcom. Le processus de négociations entre les deux parties traîne depuis trois ans.

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