Le premier drone algérien est pour juillet prochain

Redaction

L’aérodrome de l’ex-Alat, situé à la périphérie Est de la ville de Sidi Bel-Abbès, aura l’insigne honneur d’abriter, au mois de juillet prochain, le vol inaugural du premier drone algérien, baptisé Amel, réalisé par une jeune équipe de scientifiques et techniciens nationaux relevant de la plate-forme technologique de Bou-Ismaïl.

Ce prototype d’avion sans pilote dont la conception et la construction ont été lancées en août-octobre 2010, dans un échéancier de réalisation de 36 mois comporte des composantes embarquées, électronique et informatique, de conception entièrement algérienne.

Pour ses caractéristiques techniques, ses concepteurs indiquent qu’une fois opérationnel, il aura une autonomie de vol de 6 heures sur une distance de 200km et une altitude de 3.500 mètres, et ce, à partir de son point de guidage et de contrôle terrestre.

D’autre part, dans ce domaine de spécialité très fermé qu’est la construction aéronautique, il faut rappeler que lors d’un précédent entretien accordé en 2010 à la presse, le professeur Hafid Aourag, directeur de la recherche scientifique et de la technologie, avait annoncé la conclusion par l’Algérie d’un contrat d’achat de brevets canadiens en vue de la réalisation de deux types d’avions civils, l’un pour les travaux agricoles aériens et la surveillance des départs d’incendie, l’autre pour le transport des voyageurs avec une capacité d’accueil à son bord de plus de 100 passagers.

Sans donner de plus amples détails sur les projets envisagés, de fortes probabilités laissaient penser que les brevets en question auraient été acquis auprès du constructeur canadien ‘Bombardier’ considéré comme «le chef de file mondial dans la conception et la fabrication de services et de produits aéronautiques novateurs destinés aux marchés des avions de transport régional, d’affaires et amphibies ».

Il faut rappeler qu’un projet similaire a été initiée auparavant par des hommes d’affaires algériens avec la compagnie canadienne ‘Produits Aviatech’, en vue de l’achat du brevet d’un aéronef au nom de ‘Super Cyclone’, d’une capacité d’accueil de quatre passagers.

Selon la presse canadienne, l’opération n’a pu se concrétiser pour diverses «questions de détails » que l’un des propriétaires de l’entreprise, Carl Duguay, n’a pu expliquer clairement à l’époque.

Lu sur La Voix de l’Oranie