“C’est dans les milieux pénitentiaires que nous avons observé l’extension de formules et dérives qui entraînent un certain nombre de jeunes vers l’extrémisme violent à partir d’une vision ou d’une interprétation fausse du message religieux”, a déclaré ce mercredi à Alger à la presse le conseiller à la présidence de la République, Rezag Bara.
S’exprimant en marge de l’atelier technique régional pour les pays de l’Afrique du Nord et la région du Sahel sur le “désengagement et la réhabilitation des extrémistes violents”, il a relevé que les questions de prévention contre le terrorisme posent une série de problématiques nécessitant des réponses claires à même de faire face à ce phénomène qui fait dériver un certain nombre de personnes, particulièrement les jeunes, vers l’extrémisme religieux.
Selon Bara, “la dérive vers la violence terroriste à fondement confessionnel passe par une série d’étapes où les personnes ou groupes visés sont ciblés sur la base de la faiblesse de leur défense immunitaire face au message de l’extrémisme et du fondamentalisme” tout en expliquant qu’à l’origine de celle-ci, un discours de mépris de la vie humaine et des principes universels, ainsi que la glorification de la force, de la violence et de la brutalité.
Il a rappelé, à ce propos, que l’Algérie “a initié, depuis un certain temps, plusieurs programmes pour faire face à la menace terroriste, citant, à cet effet, la mise en place de politiques de réconciliation nationale ayant permis notamment la libération de prisonniers impliqués dans le terrorisme et qui “n’ont pas repris les armes”.