Oyongo sauve le Cameroun

Redaction

Comme lors du match nul entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (1-1) quelques heures auparavant, le Mali a bousculé un très timide Cameroun (1-1). Les coéquipiers de Seydou Keita, qui ont ouvert le score, peuvent regretter de ne pas avoir su tuer le match. Le Cameroun, lui, semble encore un peu au Brésil.

Il paraît que c’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens. Les Camerounais ont bien failli payer très cher leur triste timidité, entrevue pendant une heure et demie beaucoup trop longue. Mal à l’aise dans le 4-3-3 habituel proposé par Volker Finke, les coéquipiers de Nicolas Nkoulou ont frôlé la punition à un coup de sifflet près. Une douce musique jouée par l’homme en jaune, Gerson Emiliano, qui a refusé aux vaillants Maliens un but de Yatabaré, à l’affût sur l’ultime coup franc de la rencontre. S’ils sont passés à côté de la punition, les Lions indomptables n’en demeurent pas moins dans l’obligation de se réveiller dès le prochain match, tant dans le fond que dans la forme.

Le Cameroun à la peine, Seydou au top

Sans doute crispés par l’envie de laver l’humiliation de leur Coupe du monde au Brésil, les joueurs du Cameroun ont toutes les peines du monde à poser leur jeu. Les transmissions offensives sont à peu près aussi spontanées que tes réponses à ton dernier DS de maths, et face à un bloc malien compact, les Lions indomptables semblent totalement désemparés. Et la sortie sur blessure d’Enoh au quart d’heure de jeu, remplacé par Franck Kom, rajoute une couche d’inconsistance à un collectif déjà bien en peine. Choupo-Moting signe même la pire frappe depuis le début de la compétition (22′), prouvant bien que le Cameroun n’y est pas.

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