Lu sur Réflexion
Des sources bien informées, ont révélé qu’Ahmed Ouyahia, l’ex- Premier ministre et secrétaire général du Rassemblement national démocratique pourrait être désigné pour mener la campagne électorale du président Bouteflika dans le cas où ce dernier se porterait candidat. A cet effet, ce dernier jouera le rôle de coordinateur entre les partis des loyalistes qui ont choisi Bouteflika comme candidat.
Les mêmes sources affirment que l’ex-patron du RND a plus de chance de prendre en charge la direction de campagne du Président sortant. Selon Echourouk, qui a révélé l’information, des négociations sont en cours entre les quatre formations politiques, RND, FLN, TAJ et le MPA,- les fractions politiques, qui soutiennent Bouteflika pour un quatrième mandat-, pour une éventuelle entrée d’Ouyahia dans le groupe de soutien de l’actuel Président de la République, pour diriger la prochaine campagne électorale de Bouteflika, un poste important, légué généralement à la personne la plus proche de Bouteflika. Rappelons qu’en 1999, c’était Benflis, l’ex chef du gouvernement qui était à la tête de la direction de campagne de Bouteflika, avant, qu’il morde la main de son maitre pour se présenter, candidat à la présidentielle de 2004, contre le président Bouteflika, une aventure qu’il lui a couté son poste au gouvernement et au sein du parti FLN. Durant les élections présidentielles de 2004 et 2009, Bouteflika, avait choisi l’actuel premier ministre Abdelmalek Sellal, comme directeur de sa campagne électorale, et depuis, Sellal, a servi, le Président et son programme politique avec honnêteté et loyauté, sauf que son retour une troisième fois à la tête de la direction de la campagne du Président avait suscité, le refus de certains partis politiques et candidats opposants, vu sa fonction actuelle, de président de la commission de préparation à l’élection présidentielle et en même temps premier ministre du président candidat. Pour revenir a la variante Ouyahia, on apprend qu’aucun de ces groupes qui ont appelé à la candidature de Bouteflika n’a affiché son objection ou son refus à cette proposition, en dépit, bien sûr du fait que la décision revient au président Bouteflika.