Revue de presse. Alger, une ville où il ne fait pas bon vivre

Redaction

Les villes maghrébines en particulier et arabes en général sont parmi les villes les plus invivables dans le monde, avec une qualité de vie en deçà des « minimas » fixés par la société britannique de recherche et d’analyse The Economist Intelligence Unit (EIU), une filiale du groupe de presse The Economist. Alger, la capitale algérienne, fait pâle figure dans ce classement annuel qui consacre l’australienne Melbourne comme la meilleure ville au monde où il fait bon vivre.

La capitale algérienne n’a pas amélioré son score depuis 2012 ; pis, elle a rétrogradé pour se situer à la 135ème place sur un classement de 140 pays, l’Afghanistan et l’Irak ne faisant pas partie de cette enquête, selon le rapport 2014 de l’EIU. Alger est donc classée parmi les dernières villes au monde et où il ne fait pas bon vivre, devançant, dans l’ordre dans le classement 2014 rendu public mardi, Karachi (Pakistan), Lagos (Nigeria), Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Dacca (Bangladesh) et Damas (Syrie), qui ferme la marche.

C’est la troisième année consécutive que la capitale algérienne est classée parmi les dix dernières villes du monde où il ne fait pas bon vivre en dépit de tout l’argent investi dans quatre plans quinquennaux de développement. The « EIU » classe en fait les villes en fonction de 30 critères dans plusieurs catégories, dont la stabilité, les soins de santé, la culture, l’environnement, l’éducation et les infrastructures. L’EIU explique que son système de classement des villes où il fait bon vivre est basé sur cinq grands critères : « la stabilité » (politique, sécurité, criminalité, 25%), la qualité des soins de santé (20%), l’environnement et la culture (25%), l’éducation (20%) et les infrastructures (10%). Le choix des meilleures villes du monde n’est donc pas subjectif, mais se base, pour par exemple les infrastructures sur la qualité du réseau routier, des transports publics, des télécommunications, de l’accès à l’eau et l’énergie. Pour la culture et l’environnement, les critères sont notamment le degré des restrictions sociales et religieuses, le degré de corruption, la qualité de l’environnement, alors que pour la catégorie stabilité il y a outre la situation politique et sécuritaire, le taux de criminalité, qui a déclassé par exemple la ville de New York où il y a en moyenne 4 crimes pour 100.000 habitants.

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