Le débat sur l’abolition de la peine de mort ou son maintien dans la législation algérienne sera, à coup sûr, relancé de plus belle. En effet, à l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, qui coïncide avec le 10 octobre, les abolitionnistes sont montés au créneau.
Un appel a été lancé hier à Alger interpellant les autorités sur la nécessité d’abolir la peine capitale. Placé sous l’intitulé «Ensemble contre la peine de mort», cet appel a été signé par des personnalités et des organisations de défense des droits de l’homme. Parmi les premiers signataires on retrouve, ainsi, la Ligue algérienne de défense de droits de l’homme (LADDH) , la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH), le Rassemblement action jeunesse (RAJ), SOS disparus- CFDA, le réseau des avocats de défense des droits de l’homme,
le Réseau Wassila, Me Miloud Brahim, avocat, Me Mustafa Bouchachi, ex-président de la LADDH et ex-député, Me Ali Brahim, ex-député RCD et Hakim Addad. «Aucune autorité publique, aussi légitime soit- elle, n’est moralement fondée à interdire à ses citoyens de tuer tout en s’arrogeant, pour elle-même, le droit d’infliger la mort !» lit-on dans un des passages de cet appel. Un appel à l’allure d’un réquisitoire contre la peine de mort.
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