Après le FFS et le PT, c’est au tour du front El Moustaqbal de décliner l’offre du Premier ministre de rejoindre sa nouvelle équipe à laquelle il veut à tout prix conférer le statut de gouvernement d’union nationale.
«Le bureau national du parti a eu à discuter avant-hier samedi de la proposition faite par Abdelmalek Sellal d’intégrer son nouvel exécutif et a fini par décliner cette offre», a en effet affirmé, hier, le président du front El Moustaqbal.
Invité à donner le ou les mobiles de ce refus, Abdelaziz Bélaïd s’est limité à répliquer que c’est pour des «raisons d’ordre politique», soutenant avoir eu deux entrevues avec le Premier ministre. Le plus heureux des perdants à la présidentielle du 17 avril dernier et le plus jeune des six candidats, n’a pas jugé utile de s’étaler sur les à-côtés de cette sollicitation, entre autres le nombre de postes proposés et leur nature.
Ce niet de Bélaïd est le troisième de suite qu’essuie Sellal dans sa laborieuse entreprise d’arrimer une «certaine» opposition ayant fait montre ces derniers temps d’une attitude beaucoup plus soft que d’habitude à l’égard du pouvoir dans le gouvernement. Ce dernier semblait vouloir tester jusqu’où pouvaient aller le FFS et consorts dans leur «bienséance», eux qui ont rangé leurs «gâchettes» pour s’inscrire dans une démarche conciliatrice.
Et Sellal en aura eu pour son audace puisque, et le vieux front de l’opposition et le PT dont la patronne n’a pas cessé de pointer de bons points au président de la République, vilipendant son entourage, ont poliment décliné l’offre du Premier ministre de rejoindre sa nouvelle équipe qui, maintes fois annoncée, a été à chaque fois reportée.
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