Revue de presse. « En Afrique, l’arbitrage est une question difficile »

Redaction

Noureddine Kourichi

Battue (2-3) samedi au Burkina Faso, au troisième tour aller des qualifications pour la Coupe du Monde 2014, l’Algérie est toujours remontée contre l’arbitre zimbabwéen qui a accordé un penalty imaginaire aux Étalons.

Jeune Afrique a interviewé l’ex-international Noureddine Kourichi, le sélectionneur adjoint des Fennecs, préfère dédramatiser…

Jeune Afrique : la colère contre Janny Sikazwe, l’arbitre zimbabwéen, est-elle retombée ?

Nourreddine Kourichi : Il faut passer à autre chose. Ce qui est fait est fait. Tout le monde est déçu et frustré d’avoir perdu ce match sur une injustice. L’arbitre a sifflé un penalty imaginaire, c’est très dur à encaisser pour les joueurs, le staff, les supporteurs, mais le mot d’ordre, c’est de préparer le match retour à Blida (19 novembre). On a fait un match correct, par une forte chaleur et un taux d’humidité élevé, face à une bonne équipe. Même si nous avons commis des erreurs défensives. On ne s’attendait pas à prendre trois buts…

Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de Football (FAF), a pointé du doigt la qualité de l’arbitrage…

Tout le monde sait qu’en Afrique, l’arbitrage est une question difficile. Sur ce continent, le football a progressé, mais l’arbitrage n’a pas vraiment suivi cette évolution. Parce que sur la formation des arbitres, nous sommes en retrait. On parle beaucoup de corruption, de petits cadeaux – ce qui est aussi le cas ailleurs dans le monde – mais c’est très difficile à prouver. Et je ne pense pas que faire diriger ces matches décisifs par des arbitres venant d’Europe ou d’Amérique du Sud soit la solution …

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