Les spéculations et les rumeurs nourrissent les débats sur la participation des partis islamistes à l’élection présidentielle de 2014. Les partis islamistes n’ont pas encore tranché sur le candidat du consensus pour cette élection.
Dans la conjoncture actuelle, c’est la division et le double discours qui règnent au sein des différentes formations islamistes. C’est ce qui apparaît, dans les divers discours des chefs des partis islamistes dont toutes leurs tentatives pour unifies leurs formations demeurent avortées malgré les maints contacts entamés.
Selon toute vraisemblance, un accord de principe n’est pas encore trouvé. D’autre part, le président du Front du changement, Abdelmadjid Menasra, ne cesse de jeter de la poudre aux yeux. Mercredi passé, le président du FC s’est prononcé pour le candidat du consensus lors de son allocution à l’ouverture de l’université d’été de son parti tenue à Zemmouri dans la wilaya de Boumerdès.
Dans le même contexte, M. Menasra a souligné l’importance d’un événement d’un consensus national sur la constitution en vue d’y introduire des amendements portant notamment sur la limitation des mandats présidentiels, la nature du système politique et l’alternance au pouvoir. Mais, s’agit-il d’un candidat du consensus entre le pouvoir et l’opposition ou au sein de la mouvance islamiste. Le leader du FC n’a pas précisé. En outre, l’idée d’une candidature au sein de la mouvance islamiste n’a pas encore été évoquée.
Malgré les différents rapprochements qu’a opérés ce dernier avec d’autres formations islamistes, le dernier s’est fait lors de la visite de Rached Al Ghannouchi à la faveur du 10e colloque sur Mahfoud Nahnah, en juin dernier, avec Abderezak Mokri. Les avis des uns et des autres sont partagés et les deux noms qui sorte du lot sont certainement Djaballah et Mokri.
Ce dernier est un allié du parti Ennahda et El Islah, ajoutant à cela le bruit fait au leader et successeur de Aboudjarra Soltani à la tête du MSP. Djaballah, président du Front de la justice et développement (FJD) n’a absolument pas caché son ambition à être candidat à l’élection prochaine. En outre, le leader du FJD, a laissé entendre la semaine dernière, à Mostaganem, qu’il n’exclut pas son éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle.