L’Algérie qui fait face aux grands risques sécuritaires tout au long de ses frontières, s’attend à une vraie coopération de ses voisins, notamment dans le cadre de la coopération maghrébine.
A l’occasion de la 32ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe, l’Algérie représentée par le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi, a appelé à Rabat, à la mise en place d’une stratégie sécuritaire maghrébine globale devant aboutir à des mécanismes opérationnels et des structures spécialisées dans différents aspects, afin de faire face à la problématique sécuritaire dans la région.
« En attendant le parachèvement du processus consensuel issu de la déclaration d’Alger (9 juillet 2012), nous aspirons à la mise en place d’une stratégie sécuritaire maghrébine globale pour faire face aux dangers du terrorisme, du crime organisé, du trafic de drogues, d’armes et des êtres humains, de l’émigration clandestine et des organisations criminelles », a déclaré le responsable algérien. Plus explicite, il a indiqué que cette stratégie sécuritaire devrait aboutir à des mécanismes opérationnels et des structures spécialisées dans différents aspects pour faire face à la problématique sécuritaire dans la région.
Dans ce cadre, il a ajouté qu’il est « impératif d’éviter l’enchevêtrement et la multiplicité des politiques sécuritaires dans la région maghrébine, en veillant à adapter la coopération sécuritaire avec les stratégies internationales qui font l’objet d’un consensus international et à réaffirmer l’attachement des pays maghrébins à prendre en charge, par eux-mêmes, la sécurité de la région ».
L’appel de l’Algérie intervient dans un contexte de risque face à la montée de l’activité terroriste aux frontières, d’ailleurs, l’attaque de Tinguentourine à In Amenas et l’opération antiterroriste menée par un détachement des forces combinées de l’ANP près de Tinzaouatine permettant l’élimination de 10 terroristes, témoignent du danger auquel fait face l’Algérie. D’ailleurs, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a pas manqué dans son premier Conseil des ministres, après sa réélection, de saluer les efforts de l’armée nationale.
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