La rentrée universitaire prochaine s’annonce sous tension, à l’image de celles des années précédentes. Et pour cause, les mêmes problèmes continuent de subsister et nourrir les dissensions au sein du secteur de l’Enseignement supérieur.
Les conditions sociales des étudiants, la qualité des moyens pédagogiques mis en place, l’encadrement et les incompréhensions sur le système LMD ne devraient pas permettre à la communauté universitaire une année sans problèmes.
Lors de son université d’été, tenue en cette fin de semaine, l’Organisation nationale de solidarité estudiantine (ONSE) a appelé à oeuvrer pour la réussite de la prochaine rentrée université. Comme elle a interpellé le ministère de tutelle pour qu’il privilégie le dialogue avec la communauté université et qu’il rationalise les dépenses. Un constat récurrent à chaque rentrée et une lacune que l’on ne cesse de dénoncer, sans que grandchose ne soit fait pour en finir. A commencer par les grands budgets alloués à ce secteur, sans que les résultats ne suivent.
Outre le mauvais classement qu’occupe l’université algérienne, les facultés et les cités connaissent, toutes ou presque, une grogne quasi permanente, en raison d’innombrables anomalies. » Les étudiants mangent mal, dorment mal, ils sont privés de moyens pédagogiques, voire de connexion internet » nous dira un étudiant de l’université d’Alger. Pourtant, des milliards sont consacrés pour ce secteur névralgique, dont la gestion reste le talon d’Achille depuis toujours.
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