Pour créer une startup, il faut le talent et le financement. En Algérie, le talent existe, le financement fait cruellement défaut dans le domaine des TIC. C’est la conclusion du premier Forum N’TIC Magazine consacré à l’entreprenariat dans le domaine des TIC.
Le cadre incitatif pour la création et l’accompagnement de startup dans le domaine des TIC est insuffisant, relèvent à l’unanimité les intervenants au Forum N’TIC Magazine autour du développement des Technologies de l’Information et de la Communication en Algérie. Pour sa première édition organisée lundi dernier à l’hôtel Sofitel d’Alger, le Forum N’TIC Magazine placé sous le thème « Lancer sa start-up en Algérie : illusion ou réelle opportunité à saisir ? » a été l’occasion d’établir un état des lieux sur la question. Une première idée fuse, il faut mettre en place un cadre juridico-fiscal spécifique aux startups technologique.
Si la culture entrepreneuriale a progressé ces dernières années, notamment au sein de la communauté des ingénieurs, il n’en demeure pas moins que pour la création d’une startup technologique en Algérie, il faut beaucoup de temps pour franchir de nombreux obstacles, souligne Mouloud Koudil, Directeur de l’Ecole Supérieure d’Informatique (ESI). Une enquête menée en 2008 au sein de cette école d’excellence, sur l’entreprenariat, révèle que la quasi-totalité des étudiants ingénieurs veulent rester à l’Ecole poursuivre les études ou partir à l’étranger pour conquérir de nouveau horizons.
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