Revue de Presse. En Algérie, « les mosquées sont pleines, mais le problème consiste dans la personnalité »

Redaction

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L’université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira abrite depuis hier, pour une durée de deux jours, la rencontre nationale sur les érudits de M’chedallah. Rencontre présidée par Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, en présence du wali de Bouira, ainsi que des personnalités ayant marqué de leur savoir le secteur et plusieurs ulémas.

Un riche programme a été tracé afin de faire connaître le parcours des érudits de la région de M’chedallah dans la civilisation musulmane. Dans son discours d’ouverture, le ministre s’est attardé sur les qualités des savants de cette région. Il a mis l’accent sur leur rôle déterminant dans le maintien de la personnalité algérienne durant la 16e année du calendrier grégorien. À l’instar de Nasser-Eddine M’chedalli qui a révolutionné le monde par l’introduction de l’analyse exploité plus tard par l’Europe.

Le ministre est revenu sur l’intérêt de ce genre de rencontres qui visent à transmettre le message à la nouvelle génération. “Le choix de l’université pour abriter cette rencontre n’est pas fortuit. C’est transmettre le flambeau à la nouvelle génération. Elle doit prendre conscience de sa culture. Nous avons des références dans nos érudits. Cette région a enfanté de grands savants”. Au sujet des autres religions, l’hôte de Bouira affirmera que “nous respectons les autres religions. Mais nous devons combattre tout ce qui est contre nos valeurs islamiques. Les ennemis de l’Algérie veillent et veulent transmettre des valeurs contradictoires aux nôtres. Notre jeunesse doit vivre le changement tout en gardant la religion musulmane”.

Interrogé si le ministère a mis en place un programme spécifique afin de contrecarrer toutes les idées qui viennent de l’Orient telles que celles des salafistes, le premier responsable du secteur avouera que “les mosquées sont pleines mais le problème consiste dans la personnalité. Nous ne pouvons bâtir New York ou Paris mais nous pouvons bâtir Alger ou Oran. Nous travaillons afin de fermer les accès à tous ces courants par des rencontres afin de mettre en exergue nos valeurs, notre culture et nos érudits. Nos aînés ont combattu pour libérer le pays. Notre mission c’est la continuité”. Au sujet du christianisme, le ministre fera savoir qu’“il y a une loi ».

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