Revue de presse. Essence « polluée » à Oran : les automobilistes seront indemnisés

Redaction

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Après une semaine de crise du carburant, l’unité de stockage de Naftal n’arrive toujours pas à détecter l’origine de ce carburant pollué.

Selon le président de la fédération des consommateurs, M. Hariz, qui s’est réuni avec les responsables de cette société à Oran, les premières analyses du carburant importé n’ont décelé aucune anomalie. Mais après distribution du produit, le carburant s’est avéré non conforme causant même des dégâts aux véhicules. Selon le même interlocuteur, ce sont les véhicules de marque Toyota, Peugeot et Ford qui ont été les plus touchés.

Concernant justement ces préjudices causés aux automobilistes dont certains ont vu leurs pompes à essence ou leurs injecteurs endommagés, ils seront indemnisés pour les dégâts causés. C’est le président de l’association des consommateurs qui a confirmé, hier, que suite à une rencontre avec les responsables de Naftal, il a été décidé de rembourser aux automobilistes les frais de réparation de leurs voitures. Ces derniers devront déposer un dossier composé du bon du plein d’essence si disponible, de la facture de réparation, de la photocopie du permis de conduire et de la carte grise en plus d’une demande d’indemnisation écrite par le concerné, au niveau de la station où ils ont fait le plein. Les gérants des stations-service devront ensuite transférer ces dossiers à Naftal pour le remboursement.

La fédération des consommateurs a reçu jusqu’à hier huit plaintes tandis que l’unité de stockage de Naftal, une cinquantaine de plaintes. Dans le cas où un automobiliste rencontre un problème pour le dépôt de son dossier, il pourra s’adresser à la fédération pour plus d’explications, indique-t-on.

Concernant, d’autre part, la crise du carburant, une légère amélioration a été observée, hier, où les longues files d’attente ont été moins importantes par rapport aux premiers jours de la crise. Cependant, l’approvisionnement a été suspendu par Naftal pour la journée d’hier, nous explique le représentant d’UNIPREST, M. Boukhari, pour des raisons inexpliquées. On apprend également qu’une inspection d’Alger s’est déplacée à Oran pour faire une enquête. Une information que nous n’avons pas pu confirmer avec la direction de Naftal à Oran.

Sur les indemnisations, le représentant d’UNIPREST souligne que les gérants des stations veulent être indemnisés puisque plusieurs pompistes ont subi des dégâts, soit de la pompe à essence qui coûte 300 millions, soit du mesureur.

Lu sur Le Quotidien d’Oran