Selon le témoignage de certains citoyens, «toutes les têtes du cheptel doivent passer par le vétérinaire avant d’être sacrifiées le jour de l’Aïd El Adha».
Les avis des citoyens divergent. Certains s’interrogent réellement sur les dangers de la fièvre aphteuse et d’autres veulent conserver la tradition. L’épidémie qui a touché les bovins coïncide avec la fête du sacrifice (l’Aïd El Adha). Si une polémique autour de la flambée des prix de la viande a été exposée la semaine dernière par un membre du bureau de la commission du ministère de l’Agriculture, c’est tout à fait une autre problématique qui se pose aujourd’hui.
Celle du sacrifice de l’Aïd El Adha. Nombreux sont les citoyens qui ont exprimé leur inquiétude à propos de cette épidémie. «Si cette maladie ne cesse pas de se propager, il est évident qu’on réfléchisse sérieusement à fêter ou non l’Aïd», a témoigné, Hakima, employée dans une compagnie maritime à Alger. Même s’il est un peu trop tôt pour aborder cette question, selon elle, «mais cela mérite une réflexion surtout que la fièvre a fait des ravages depuis son apparition». Concernant le volet des prix de la viande, Hakima a exprimé un avis différent de celui du porte-parole de l’UGCAA, Hadj Tahar Boulenouar qui a annoncé le risque de la hausse des prix de la viande rouge.
Pour Hakim, c’est plutôt l’inverse, «Cette fièvre engendrera une baisse des prix de la viande en raison de la faiblesse de la demande sur le produit, donc les prix suivront aussi», a estimé la même source. Un internaute, Kheirredine, lui, met carrément en doute les déclarations des responsables quant à la maladie qui n’a touché que les bovins. «Rien ne prouve le contraire. Comment des animaux qui sont dans la même étable ne soient pas contaminés alors que le virus est présent?», s’est interrogé Kheirredine.
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