Dans notre édition d’hier, nous titrions à la une «Une première alerte», en référence à une chute des recettes des hydrocarbures de près de 7 % au premier trimestre 2014 par rapport à la même période de 2013. Et ne voilà-t-il pas que l’indice des prix à la consommation, notamment des fruits et légumes, indique depuis mars dernier une hausse importante de près de 15 %, venant ainsi grever le pouvoir d’achat déjà pas très reluisant.
Même si des hausses de prix assez variables ont été enregistrées en mars dernier pour les produits de consommation, la hausse des prix des légumes frais est sans doute celle qui a le plus pesé sur les dépenses des ménages.
Malgré une légère baisse enregistrée en matière d’inflation pour le mois de mars passé, l’Office national des statistiques (ONS) indique que la hausse des prix la plus importante en mars dernier a été enregistrée pour les légumes frais avec un taux de +15,3%. D’une façon générale, les prix à la consommation pour le mois considéré ont augmenté de 0,8%, après avoir enregistré une baisse de près de 0,3% en février, soit un taux légèrement supérieur à celui relevé au mois mars 2013, qui était de 0,5%.
Cette variation est due notamment à une croissance de 1,1% des prix des biens alimentaires, induite essentiellement par une hausse des produits agricoles frais (+2,1%) consécutive à une hausse de près de 15,3% des légumes frais en mars 2014 comparé au mois de février, est-il précisé par la même source. Ainsi, la hausse des prix des biens alimentaires s’explique, outre par «l’importante hausse» des prix des légumes frais, par une augmentation des prix du poisson frais (+4,6%) et de la viande et abats de mouton (+1,6%). L’Office a fait remarquer que des chutes de prix ont été observées durant le mois de mars, notamment concernant la pomme de terre (-9,1%), les fruits frais (-7%), les œufs (-2,74%) et enfin la viande de poulet (-1,6%).
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