Heurts meurtriers entre communautés arabe et berbère font morts et blessés.
Ghardaïa, haut lieu du tourisme algérien avec son marché historique et son architecture classée, est paralysée depuis des mois par la peur née de heurts meurtriers entre communautés berbère et arabe dans cette ville millénaire aux portes du Sahara.
Lundi matin, la ville offrait un spectacle de désolation. Autour de la grande place du marché qui grouille habituellement de commerçants et de clients, les façades ocreétaient balafrées de noir: nombre de bâtiments ont brûlé.
La tension restait palpable et la ville largement quadrillée par des forces de l’ordre arrivées en renfort, selon un journaliste de l’AFP sur place. La dernière vague d’affrontements intercommunautaires a fait trois morts samedi, selon les autorités, et quelque 200 blessés.
Ces trois jeunes chaâmbas (arabes) ont été enterrés dans l’après-midi en présence de milliers de personnes, sans incident. Depuis le début en décembre des affrontements entres les deux communautés, liés à des questions foncières complexes, huit personnes ont été tuées.
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