La mise en service commerciale de la 3G+ qui interviendra le 1er décembre prochain pour concerner seulement quelques wilayas du pays dans un premier temps, dont Alger, Oran, Constantine et Ouargla, verra les trois opérateurs de téléphonie mobile mener une autre bataille, celle des fréquences attribuées à chacun et de son corollaire, la qualité de service..
L’aveu est du premier responsable de Mobilis qui soutenait, hier, en marge de la cérémonie d’ouverture du 10e Salon Med-IT 2013, que son organisme a présenté une offre complète et qu’il est prêt à la double «bataille», celles des fréquences et de la qualité de service.
Saâd Damma soutient que Mobilis sera au rendez- vous du 1er décembre prochain, date du lancement effectif de la 3G+ car capable, selon lui, de «satisfaire d’ores et déjà plusieurs centaines de milliers de clients».
Des enjeux que les représentants des deux autres opérateurs n’ont pas voulu aborder, se contentant d’affirmer attendre le 15 octobre prochain, jour où les licences y afférentes seront attribuées, le processus de leurs études et de leur évaluation se déroulant «dans les meilleures conditions, dans le respect du planning établi», comme l’a, par ailleurs, souligné la toute nouvelle responsable du secteur de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri qui a présidé le cérémonial d’inauguration de cette manifestation. Fréquence et qualité de la prestation qui auront à déterminer grandement l’attitude du client qui se lancera aveuglèment et par millions, dans cette nouvelle «technologie» comme il l’a fait au lancement de la téléphonie mobile.
On assistera inévitablement au phénomène de «migration » d’un opérateur à un autre au gré de ces deux éléments déterminants. Car il n’est nullement exclu que tel opérateur tentera d’avoir des clients pour une même fréquence plus que ce qu’exige sa capacité.