Janny Sikazwe, l’arbitre zambien du match entre le Burkina Faso et l’Algérie, doit avoir les oreilles qui sifflent depuis samedi soir et le penalty, discutable, accordé en fin de match aux Étalons.
Et de l’autre côté de la Méditerranée, la presse n’y va pas de main morte pour accuser l’officiel d’avoir volontairement truqué le résultat final de la rencontre, permettant, selon les médias algériens, au Burkina Faso de gagner le match aller des barrages pour le Mondial 2014. Et s’il faudra attendre un mois, et le match retour à Blida, où l’ambiance s’annonce déjà bouillante, pour avoir le fin mot sportif de cette opposition, la pression est déjà énorme sur le futur arbitre.
Mais, si elle démolit le trio arbitral, la presse algérienne ne ménage pas non plus Vahid Halihodzic, l’entraîneur des Fennecs ayant zappé son rendez-vous avec les médias après la défaite de ses joueurs. « Halihodzic voulait tout simplement éviter certaines questions de la presse algérienne, notamment sur les choix de certains joueurs, sur la non-convocation de l’attaquant de l’Inter de Milan, Ishak Belfodil, et sur la façon dont il a géré la fameuse liste arrêtée pour le Burkina Faso. A un mois du match retour décisif pour la Coupe du monde 2014, le sélectionneur national doit revoir sa stratégie de communication et se montrer plus coopératif avec les journalistes, car l’équipe nationale est l’affaire de tout le monde », prévient le quotidien sportif Compétition, remonté comme une pendule.
L’Algérie, où la passion du foot est énorme, va désormais trembler jusqu’au 19 novembre, espérant que ce jour-là les Fennecs fassent oublier toutes ces polémiques en arrachant leur ticket pour le Mondial 2014.