C’est le gouvernement d’avant-l’élection dirigé par Sellal qui gérera les affaires courantes jusqu’à la révision de la Constitution.
Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, reconduit jeudi 17 avril à un 4e mandat, ne compte pas opérer un remaniement gouvernemental dans l’immédiat. Soit, on ne change pas une équipe qui gagne, mais est-ce pour autant que les appétits politiques se soient tus? Pas si sûr et Amar Saâdani fait partie de ces prétendants, notamment au poste de Premier ministre. L’appétit du secrétaire général du FLN serait dicté par le fait que la même source ajoute que la prochaine Constitution comportera un article qui stipulera que le Premier ministre doit être issu «obligatoirement» de la majorité parlementaire.