Revue de presse. Les Algériens, premiers consommateurs de café du Maghreb

Redaction

Lu sur Les Débats

Les Algériens sont de grands consommateurs du café, ils arrivent en tête du classement en Afrique du Nord et au Moyen Orient indique une étude réalisée par Euromonitor International, un cabinet spécialisé dans l’étude du marché.

L’étude indique que la consommation et la commercialisation du café en Algérie enregistre une croissance annuelle de 3%. Ce taux de croissance est constant ces dernières années. Les habitudes des consommateurs algériens sont à l’origine de cette augmentation. En effet, le document note que les consommateurs algériens apprécient un café à la fin de chaque repas.

Le commerce du café est parmi les créneaux les plus rentables dans l’agroalimentaire en Algérie, précise la même source. Conscient de l’importance d’un tel marché attractif en pleine crise, Euromonitor International a mis à la disposition des professionnels du secteur, un guide complet sur la taille et la forme du marché au niveau national.

Il fournit les dernières données sur les ventes au détail 2008-2012, ce qui permet d’identifier les secteurs porteurs de croissance. Il identifie les grandes entreprises, les grandes marques et propose une analyse stratégique des principaux facteurs qui influencent le marché. Là on peut citer le cadre législatif, les circuits de distribution ou la tarification.

Il met aussi à la disposition des professionnels du café, les prévisions du marché algérien à l’horizon 2017, illustrant la façon dont le marché est en train de changer. Sur le même ordre d’idée, l’Ugcaa avait affirmé que l’Algérie importe annuellement entre 110 000 à 120 000 tonnes de café. Une fois torréfié et séché, ce produit perd 20 % de son poids initial.

Ce qui pousse certains opérateurs indélicats à compenser cette perte de poids par d’autres ingrédients, notamment avec du sucre brûlé. Un mélange qui pourrait provoquer du cancer selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé OMS.

A préciser que le café est soumis à plusieurs taxes imposées par l’Etat depuis la libération du commerce extérieur au début des années 1990. En effet, 10 % sous forme de taxe intérieure à la consommation (TIC), 17 % de TVA et 30 % de droits de douane. Une fiscalité jugée trop lourde par les importateurs et les transformateurs de ce produit, qui de- mande par ailleurs, la suppression de la TIC pour pouvoir baisser les prix.

Notons qu’Euromonitor International a une expérience de plus de 40 ans de la publication de rapports d’études de marché, des livres de référence d’affaires et des systèmes d’information en ligne.

Avec des bureaux à Londres, Chicago, Singapour, Shanghai, Vilnius, Dubaï, Cape Town, Santiago, Sydney, Tokyo et Bangalore et un réseau de plus de 800 analystes à travers le monde, Euromonitor International dispose d’une capacité unique à développer des ressources d’information fiables pour aider les lecteurs informés sur la stratégique planification.