Revue de Presse. Les évènements de Ghardaïa peuvent-ils déstabiliser l’Algérie ?

Redaction

Le Conseil du Cheikh Ba Abderrahmane Al Kerthi (la plus haute instance des notables des tribus de la vallée du M’zab), a appelé les pouvoirs publics à ouvrir une enquête sur les récents évènements enregistrés dans la wilaya de Ghardaïa et à identifier et sanctionner les auteurs, « en consécration des principes de citoyenneté et d’égalité devant la loi ».

« Les dépassements qui ont marqué ces graves évènements ne doivent pas être utilisés pour déstabiliser le pays et discréditer les institutions de l’Etat.

Il faut ouvrir une enquête transparente et approfondie pour identifier les auteurs et leur infliger les sanctions les plus sévères, conformément aux principes de la République et en consécration des principes de citoyenneté et d’égalité devant la loi », a indiqué un communiqué du Conseil du Cheikh Ba Abderrahmane Al Kerthi, dont l’APS a reçu mardi une copie.
« Nous devons tous saluer les politiques et les efforts consentis par les autorités suprêmes du pays pour asseoir la stabilité et la concorde, et tourner la page de la tragédie nationale, mus par notre ferme conviction que l’Algérie n’a pas besoin davantage de sang et de larmes », a souligné le communiqué.  « L’Algérie a besoin de bonnes volontés et des efforts de tous ses enfants pour le bien-être de tous », a ajouté le communiqué. Le Conseil a, en outre, « dénoncé avec force les attitudes et les comportements qui nourrissent l’extrémisme et incitent à la fitna », exprimant « sa profonde préoccupation quant aux actes de violence qu’a connus la région ces dernières années ».

Dans ce contexte, il a appelé « les institutions de l’Etat, la société civile et toutes les forces vives et les bonnes volontés à oeuvrer pour l’éradication totale de la fitna ». Le Conseil a, par ailleurs, exhorté les autorités « à la prise en charge urgente des victimes et à leur assistance, ainsi qu’à la préservation de la sécurité et de la quiétude, tout en oeuvrant au renforcement du système juridique pour bannir et incriminer tout ce qui peut porter atteinte à la stabilité et la sécurité, qu’il s’agisse d’écrits ou de déclarations provocantes qui menacent l’unité de la nation et la cohésion nationale ».

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