Revue de presse. Les vacances du gouvernement Sellal

Redaction

Le séisme qui a frappé vendredi dernier la capitale et ses environs a fait retarder, de 48 heures, le départ en congé des ministres du gouvernement Sellal. Selon des indiscrétions, seul ce dernier et deux autres ministres, en l’occurrence Ghoul et Bouchouareb, sont toujours en activité. Ils sont dès aujourd’hui aux Etats-Unis d’Amérique, pour prendre part au sommet États-Unis—Afrique.

C’est le président de la République en personne, après concertation avec son Premier ministre, qui a fixé la durée des congés accordés aux ministres. Une quinzaine de jours, lors de laquelle, les «partants en vacances» doivent «rester en contact avec leurs cabinets». Selon une source sûre, les ministres sont attendus pour le 19 du mois en cours. Une réunion du conseil des ministres de rentrée est prévue avant la fin du mois d’août. Toutefois, la principale question que de nombreux Algériens se posent est celle relative à la gestion quotidienne des différents départements ministériels en l’absence des premiers responsables concernés. Ou encore, les ministres peuvent-ils réellement «s’éloigner» ? «Oui et non», explique un conseiller du ministre du Commerce. «La gestion des affaires courantes revient au secrétaire général du ministère, qui de par son statut, est considéré comme l’ordonnateur. Les directeurs centraux bénéficient également de délégations de signature et par voie de conséquence, ils peuvent agir au niveau de leurs structures respectives sans se référer au premier responsable du secteur». Selon notre interlocuteur, le ministre avant son départ en congé, se réunit pour la dernière fois avec son cabinet et arrête conjointement avec son staff la feuille de route s’étalant sur la période de congé. «La réunion se tient en présence du secrétaire général du ministère en présence des cadres en exercice. Les consignes de recommandations pour la gestion des affaires courantes seront données à cet effet», a-t-il expliqué.

Pour un ancien ministre, le terme «vacances» diffère d’un responsable à un autre. Cependant à en croire notre interlocuteur, «même si on n’a pas besoin d’être physiquement présent à son ministère, on se voit dans l’obligation de continuer à suivre les dossiers».

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