Revue de Presse. «L’histoire ne vous le pardonnera pas, Monsieur le Président»

Redaction

Le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, doute fort que celui qui n’a pas dit «bonjour», au peuple algérien depuis l’an 2012, soit capable de rédiger ou du moins dicter un texte aussi long que celui rendu public par la présidence de la République. Il se pose d’ailleurs cette question, à savoir «s’il n’y a pas eu depuis déjà quelques mois, une usurpation de fonction… c’est-à-dire, des personnes qui parlent, rédigent et s’expriment à la place du président de la République ».


Le président de Jil Jadid, pris en aparté, hier lors d’une conférence commune du groupe des 20 (partis politiques), considère que le communiqué du président de la République arrive quelque peu en retard et se demande pourquoi Abdelaziz Bouteflika n’a pas intervenu immédiatement après la sortie médiatique et l’attaque insensée contre la sécurité nationale du pays».

Tout en déplorant cette attitude, il rappelle que «le président de la République est président d’honneur du FLN, et pas seulement puisqu’il a les prérogatives de réunir le Congrès national de ce parti, et qu’il a donc un pouvoir effectif supérieur à celui du SG du FLN…». Dans ce cas, estime-t-il, «nous pouvons dire qu’il a, au moins, laissé faire». C’est ce qui amène Sofiane Djilali à émettre deux suppositions.
La première : «soit il n’est pas au courant de ce qui se passe, et de ce fait, il n’assume plus ses fonctions et c’est l’article 88 de la Constitution qui doit être appliqué». Dans ce cas, tranche-t-il : «l’histoire du quatrième mandat est définitivement clause».

La deuxième : «ou alors il est conscient de ce qui se fait et c’est avec son accord du moins tacite, qu’il a entraîné le pays dans cette crise». Il considère à ce propos, qu’Abdelaziz Bouteflika «devrait libérer le pays, rentrer chez lui définitivement, et laisser l’Algérie construire son avenir».

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