L’inquiétude face à l’épidémie d’Ebola qui se propage en Afrique de l’Ouest a commencé à gagner le reste du monde, les autorités britanniques s’alarmant mercredi de cette « menace » tandis que Hong Kong annonçait de possibles mesures de quarantaine.
L’organisation Médecins sans frontières a averti que le virus, qui a fait plus de 670 morts en Afrique de l’Ouest depuis le début de l’année, était « hors de contrôle » et qu’il y avait un « réel risque de voir de nouveaux pays touchés ». La maladie touche la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone, et a fait un mort au Nigeria, un passager arrivé à Lagos par avion de Monrovia via Lomé, ce qui a conduit deux compagnies aériennes africaines, Arik et ASKY, à interrompre leurs liaisons avec le Liberia et la Sierra Leone.
La situation a conduit l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à consulter l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au cours d’une téléconférence mardi, sans donner lieu toutefois à la prise de mesures immédiates. A Londres, une réunion interministérielle de crise a été convoquée à propos de cette épidémie que « le Premier ministre (David Cameron) considère comme une menace très sérieuse », a expliqué le chef de la diplomatie Philip Hammond. Le ministre des Affaires étrangères s’est toutefois voulu rassurant après la réunion en jugeant « très peu probable » la possibilité qu’Ebola se propage au Royaume-Uni. « Je voudrais souligner qu’en ce qui concerne le Royaume-Uni, la question porte sur la possibilité que quelqu’un ayant contracté la maladie en Afrique tombe malade ici », a-t-il déclaré. Quant à une « propagation de la maladie au Royaume-Uni, nous avons des procédures de contrôle de l’infection qui rendent (cette hypothèse) très peu probable », a-t-il assuré, ajoutant que l' »approche la plus logique » était de fournir de l’aide « pour traiter la maladie à la source ». Une personne au Royaume-Uni, soupçonnée d’avoir contracté la maladie, a subi des tests qui se sont révélés négatifs.
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