Revue de presse. Mondial 2014 : Les vraies raisons de l’échec de l’Afrique

Redaction

Le miracle n’a pas eu lieu. Les Aigles du Nigeria et les Fennecs d’Algérie, les derniers représentants du continent africain au mondial, n’ont pas franchi le cap des huitièmes de finale. Ils ont dû tirer leur révérence à l’issue du dur combat qui les a opposés respectivement à la France et à l’Allemagne.

Quand on sait le passé footballistique de ces grandes nations de football que sont la France et l’Allemagne, on peut affirmer que les derniers représentants de l’Afrique à cette phase de la compétition n’ont pas démérité. Les Aigles du Nigeria et les Fennecs algériens ont donné le meilleur d’eux- mêmes en jouant leur va-tout. Il va sans dire que l’expérience est la chose qui a le plus manqué aux équipes africaines à ce stade de la compétition.

En effet, le Cameroun, le Sénégal et le Ghana sont les seules formations du continent à détenir le plus grand palmarès jamais atteint par une équipe africaine en coupe du monde, pour avoir atteint les quarts de finale qu’ils ont respectivement joués en 1990, 2002 et 2010.

L’inexpérience des équipes nigériane et algérienne a dû être pour beaucoup dans leur élimination. Cela est d’autant plus vrai qu’elles ont parfois dominé les matchs avant de les perdre. Il faut dire aussi qu’à l’exception des Lions indomptables du Cameroun, toutes les équipes africaines ont été vaincues sur un score étriqué, le plus souvent avec un but de différence ou parfois un match nul. Ce niveau, les formations africaines le doivent aux championnats de haut niveau, notamment européens. Ce sont donc les mêmes adversaires et coéquipiers des compétitions européennes en clubs qui se côtoient bien souvent sur le terrain et se connaissent parfois très bien.

S’il est vrai que l’inexpérience a joué contre l’Afrique, force est cependant de reconnaître que la participation africaine, de façon générale, a été en deçà des attentes. Sur 5 représentants, aucun n’a atteint le dernier carré. Il est plus que temps pour les équipes africaines de dépasser l’idéal de Coubertin pour qui, «l’essentiel est de participer».

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