Lu sur L’Expression
Moussa Touati s’est engagé à «assurer aux Algériens une vie décente dans un pays où l’Etat de droit doit être respecté».
«Punissez ceux qui ont terni l’image de l’Algérie depuis 1962 et ce, en votant en masse le 17 avril», a affirmé Moussa Touati en animant hier son rassemblement populaire dans la deuxième ville du pays, Oran. La ville de Sidi El Houari est devenue la cible privilégiée des postulants à El Mouradia, dont Moussa Touati. Ce dernier est, contre toute attente, plus qu’absorbé par un tel songe en contenant son discours par des réprimandes lancées à l’encontre des détenteurs du pouvoir.
Dans son speech d’hier, Moussa Touati a usé et abusé de son verbe en passant à l’offensive. Dans le but d’être concluant, il a usé d’un verbe propre à celui de l’opposition. Il indiquera en ce sens que «le défi actuel qui s’impose est comment en terminer avec ce groupe», allusion faite aux actuels décideurs. Ce n’est pas tout.
Moussa Touati n’a pas ménagé ses concurrents, les traitant implicitement de tous les noms d’oiseaux. «C’est une honte de remplir les salles de meetings à coups de casse-croûtes et des billets de 1000 DA pour chacun des assistants», a-t-il dénoncé. Il récidive, sans le citer nommément, en s’en prenant à l’ex-chef de gouvernement, Ali Benflis, qui s’est engagé à demander des comptes à ceux qui ont dilapidé les biens du peuple. «Pourquoi vous ne l’aviez pas fait pendant que vous étiez à la tête du gouvernement?» s’est-il demandé. Il n’est un secret pour personne, El Bahia est, de par son réservoir électoral, très importante…
Lire la suite sur L’Expression