Une délégation des autorités du Mali, une autre des trois groupes du Nord (MNLA, MAA et HCUA), ainsi que des mouvements dissidents, tentent de négocier un accord de paix malien à Alger. Et la première journée de rencontre, mercredi 16 juillet, en présence de médiateurs, annonce des discussions compliquées.
Le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, espérait pouvoir créer un climat de confiance tout en réaffirmant les limites de Bamako : « Nous ne souhaitons pas un Etat fédéral, nous ne souhaitons pas une autonomie, nous ne souhaitons pas une indépendance mais dans le cadre d’un Etat unitaire, nous sommes disposés à explorer toutes les évolutions ou les options institutionnelles possibles. »
Mais en début d’après-midi, premier couac : certains des six groupes armés refusent de se réunir tous ensemble car ils remettent en cause la légitimité des autres groupes, jugés trop proches de Bamako. D’autres, comme le MNLA, estiment que les négociations vont trop vite.
« Ce qui exige que nous soyons là, [c’est] un premier contact avec le gouvernement du Mali afin de pouvoir [établir] une feuille de route dans laquelle nous allons discuter le quand, le comment, le où des négociations, estime Mohamed Djéri Maiga. Mais nous ne sommes pas prêts, […] et nullement on nous a demandé de fournir une liste de notre délégation de négociations. »
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