Revue de presse. Première fête internationale de la musique à Alger : un essai à améliorer

Redaction

«Avec le protocole d’accord qu’on a signé avec l’ambassade de France pour entamer ce premier pas qu’est la Fête de la musique, il y aura d’autres activités qui seront planifiées avec l’IFA prochainement» nous a confié M. Bettache.

La Grande-Poste, la place Audin et le square Sofia ont abrité vendredi dernier, une fois n’est pas coutume, une certaine effervescence nocturne qui devrait se répéter tout au long de la saison estivale. La raison de cette sortie de torpeur inhabituelle, était la Fête internationale de la musique, égrenée, jusqu’à tard dans la nuit à Alger-centre et ce, sous le patronage du wali d’Alger, la commune d’Alger-Centre, l’epic d’Arts et Culture et l’Institut français d’Alger.

Baptisée «Première fête de la musique», néanmoins d’autres concerts étaient prévus, hier, à Riad El Feth et la salle Atlas notamment pour célébrer comme il se doit cette fête lancée à la base le 21 juin 1982, par l’ancien ministre de la Culture devenu aujourd’hui directeur de l’IMA, M.Jack Lang. Présente sur les cinq continents, le mot d’ordre était «faites de la musique, fête de la musique» afin de fédérer et professionnaliser encore plus la musique dans toute sa diversité régionale et stylistique en la faisant sortir dans les rues, places, jardins et cours de musées etc. C’est donc devenu un événement international surtout depuis 1985, à l’occasion de l’Année européenne de la musique. A l’initiative de l’APC et de son président dynamique A.Bettache, une série d’animations musicales était donc proposée vendredi soir, dans trois espaces publics du centre-ville de la capitale. Les trois scènes ouvertes aux musiciens algériens de tout type de styles ont accueilli également les invités français proposés par l’Institut français d’Alger qui a décidé cette année de quitter son espace pour se joindre à l’initiative de l’APC. Ceci fait suite aussi à la signature de l’accord de partenariat entre l’APC d’Alger-centre et l’ambassade de France qui chapeaute les instituts français. Si le gnawa et le groupe de hip-hop n’ont pas drainé grand monde au parc de Sofia (faut dire que le sono n’était pas très top) c’est la Grande-Poste qui a le plus attisé la curiosité des gens, suscitant un attroupement autour de la scène où un écran géant était placé à côté afin de pouvoir poursuivre les concerts. Le même écran tout de même qui sert à regarder les matchs de foot. Après la zorna d’ouverture, place au groupe français.