Quatrième semaine de contestation dans le secteur de l’éducation. Le Snapest, l’Unpef et le Cnapest poursuivent leur mouvement. L’impasse est totale. La réunion ministère-syndicats a eu pour seul effet d’approfondir le fossé entre les deux parties qui s’accusent mutuellement de pousser vers le pourrissement.
Point de dénouement dans le bras de fer entre le ministère de l’Education et les syndicats autonomes. Le Snapest, l’Unpef et le Cnapest décident de poursuivre leur mouvement pour la quatrième semaine consécutive.
La rencontre à laquelle ont été conviés les syndicats au siège du ministère de l’Education n’a pas eu l’effet escompté. Les syndicats en sont ressortis encore plus déçus. Ils avaient contesté la forme le jour même avant de dénoncer le fond. Invités par fax à se présenter à ladite rencontre, les syndicats ont reçu le procès-verbal sanctionnant cette rencontre par ce même biais.
Un procès-verbal qui a été à l’origine de l’ire des syndicats. Leur décision a été sans appel. Ils maintiennent une grève qui, au-delà de la polémique sur les taux de suivi, pose sérieusement la problématique de la capacité des pouvoirs publics à résoudre définitivement les problèmes récurrents du secteur et qui régulièrement sont à l’origine de perturbations de l’année scolaire. Celle en cours ne fait pas exception.
Au premier trimestre, le Cnapest avait entamé une grève paralysant les lycées trois semaines durant avant que des discussions ne soient ouvertes. Trois mois plus tard, c’est le retour en force à la protestation, signe que les réponses de la tutelle ne sont pas à la hauteur des attentes des syndicats.