J- 5 de l’entame de la compétition, avec une première sortie face aux Diables rouges, le coach national Vahid Halilhodzic ne semble pas encore avoir arrêté son choix de la défense axiale qui sera incorporée mardi prochain. Avec quatre variantes qui se dégagent, en l’occurrence, des paires Bougherra- Belkalem, Bougherra-Halliche, Bougherra-Cadamuro ou Bougherra-Medjani, les observateurs ont du mal à anticiper le choix du sélectionneur algérien.
Ces quatre possibilités ont été testées lors des deux matches amicaux face à l’Arménie et la Roumanie, et aucune ne semble réunir les suffrages aussi bien chez le staff algérien que parmi les spécialistes. Ces options ne semblent en tout cas pas donner satisfaction à Halilhodzic qui a, certainement, noté la fébrilité de ses défenseurs axiaux devant les rushs des attaquants adverses, avec notamment des fautes individuelles de placement impardonnables à ce niveau de la compétition. Le plus inquiétant c’est l’absence de toute homogénéité et d’automatisme au sein de la charnière centrale. Des signes de faiblesse qui pourraient être fatals face aux attaquants racés et efficaces de la trempe de Lukaku, Mirallas et autre Hazard.
Convaincu de la fragilité de sa défense, le technicien national a axé un important volume de travail à ce compartiment névralgique du système de l’équipe, et ce, en vue de combler les énormes flottements défensifs constatés. Une mission plus que difficile sachant que les joueurs dont dispose Vahid à ce niveau de l’effectif sont loin de leur forme. Chiffres à l’appui, le bloc défensif algérien ne constitue plus ce gage de sécurité espérée. Madjid Bougherra, à titre d’illustration, a accompli une saison moins importante en volume de jeu avec Lekhwiya (Qatar). D’ailleurs, le capitaine de l’EN a été libéré sans ménagement par son employeur.
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