Le Premier ministre affirme reconnaître qu’«il y a des insuffisances mais on sait tous que le pays ne peut se construire en un clin d’œil».
Il fait alors remarquer que «le Fonds du Sud a été créé par Bouteflika pour en assurer le développement et en combler les insuffisances». Il promet que «Sonatrach n’est pas un monstre, elle va faire son possible pour accorder la priorité aux enfants de ces régions». En plus «de nouveaux instruments de facilitation de création de l’emploi qu’il promet, Sellal déclare que «Sonatrach a reçu des instructions pour ouvrir ses propres centres de formation, on a pris du temps pour Illizi parce qu’il y a un problème de local, mais ça va se régler en collaboration avec la formation professionnelle».
Il rappelle qu’«après les événements de Ouargla, on a ajouté un grand nombre de mécanismes à l’Ansej et aux autres dispositifs». Il reproche cependant aux jeunes de la région de n’avoir «pas beaucoup bougé dans le cadre de l’Ansej, des crédits à 0% vous sont pourtant accordés» et promet «5.000 dossiers, on les passe, aidez-nous pour qu’on puisse vous aider, croyez en votre pays !» Il est interpellé par une autre personne : «Il ne faut pas nous proposer des emplois spécialisés qu’on ne peut occuper, on veut faire ce que nous pouvons». Il lui fait savoir qu’il a donné instruction pour faire proroger «de 3 ans supplémentaires» les contrats des 229 employés par BAT, une entreprise qui travaille avec BP. Un autre présent lui lance alors : «Les jeunes de la région refusent des contrats limités, de 2 ou 6 mois, ce sont des solutions de replâtrage». Il lui dit aussi que «les chiffres des emplois créés sont grands mais le nombre des chômeurs l’est encore plus». Il lui est, en outre, réclamé la réintégration dans Sonatrach de 104 employés qui restent des 780 qui l’ont été après les événements de Tiguentourine.