Revue de presse. Un appelé tabassé à mort dans une caserne militaire à Béjaïa

Redaction

Lu sur El Annabi

Le jeune Chakri Fouzi, 24 ans, originaire de la ville de Annaba, et plus exactement du quartier des hongrois est décédé dimanche 31 Mars à Béjaïa à la suite des blessures subies lors d’un passage à tabac. Ce passage à tabac, n’est pas la conséquence d’une rixe, d’un accrochage ou d’un règlement de compte, mais la scène se passe à l’intérieur même d’une caserne militaire à Béjaïa, et cela dans un concours de circonstance incroyable.

Selon nos informations, le jeune Fouzi, qui est inapte au service militaire après une opération subies 2 mois auparavant, se rend à la caserne ver le 22 mars (10 jours avant sa mort) pour y passer la visite médicale et enfin avoir la carte militaire (carte jaune). Arrivé sur place et à sa surprise, il fut retenu et déclaré apte.

Que s’est-il passé le jour du drame, les circonstance reste inconnues, il est probable que le jeune appelé est allé voir le médecin, ou un responsable pour lui demander de revoir la décision de son maintient, le ton monte ! Et c’est à ce moment ou plusieurs individus se sont acharnés comme des bêtes sauvages sur Fouzi. Et ils n’ont pas retenu leurs coups. Cela reste une hypothèse pour le moment car personne ne connait les faits exactes. La seule certitude, c’est qu’il fut pris à partie pas plusieurs personnes.

Alors qu’il était dans un état déplorable, il fut enfermé dans une chambre sans secours ni quelconques aide, il soufra pendant 3 jours. SEUL !!!!

Il réussit néanmoins avec l’aide d’un de ses amis à alerter ses parents le soir tard, ces derniers paniqués, prennent leur véhicule et se rendent sur les lieux à 450 km d’Annaba.

Arrivés très tôt le matin, l’accès à la caserne leur fut refusé, pour motif qu’aucun civil n’est autorisé à y pénétrer et que leur fils va très bien qu’il n’y a pas à s’inquiéter. Après plusieurs heures de négociation et grâce à leur ténacité, ils furent autorisés à entrer au sein de la caserne vers les coups de 22h (soit plus de 14h après leur arrivée). Et même à l’intérieur, ils ont eu beaucoup de difficulté à connaitre l’endroit où se trouvait le jeune Fouzi, baladés d’un endroit à un autre, et d’une excuse à une autre.

Et enfin après une journée interminable, ils ont pu voir leur fils, qui était dans un état comateux. Et même là, les responsables de la caserne disaient qu’il était sous l’effet de de calment, et qu’il n’était pas nécessaire de l’hospitalisé. Sous la lourde insistance des parents, l’autorisation de sortie fut donnée pour une hospitalisation, trop tardive !! Le jeune homme décède à l’hôpital.

Une autopsie fut réalisée malgré le refus de de l’instance militaire, celle-ci révèle de multiples fractures : Fracture des deux mains, d’une jambe et du nez. Multiple commotions et traumatismes crânien. La cause du décès serait due à une hémorragie interne et la rupture du pancréas.

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