Lu sur El Watan
Le journaliste Algérien, Said Sahnoune, qui avait espionné au profit des services secrets israéliens « le Mossad » et pour « la Guardia civile, Espagnole », s´est réfugié en Espagne après avoir passé 17 jours dans la zone internationale de l’aéroport de Barajas à Madrid.
En effet, l’ancien agent, Said Sahnoune, a profité d´une escale à Madrid en provenance d’un pays africain en compagnie de son fils Kamel, 20 ans, pour introduire sa demande d´asile politique à travers l’association espagnole des réfugiés politiques. Les autorités espagnoles ont accepté sa demande après 17 jours, grâce aux avocats de la Commission espagnole pour les réfugiés. Par contre, Sa femme et ses deux filles sont restées en Algérie.
Dans une déclaration au journal Espagnol « El pais », Said Sahnoune a avoué qu’il a été condamné par la justice algérienne pour espionnage au profit du Mossad et de l’Espagne. « J ai travaillé avec le Mossad dès 1999 et après avec les Espagnols sur des affaires liées spécialement au terrorisme mais jamais sur l’Algérie. Le DRS était au courant dès le début de tous les détails. Je leurs remettais des copies de tous les dossiers», affirme-t- il.
Son aventure commence, quand Sahnoune avait publié un reportage sur l’assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin en 1995. Ce travail l´avait conduit à un premier contact avec l’ambassade d’Israël qui l’avait d´ailleurs félicité. Il débarque alors à Tel Aviv après avoir émigré d’abord, au début des années 90 en Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin où il avait fondé le journal « Le Matin » et En Côte-d’Ivoire, où il collaborait avec le journal « La Paix ».
L’ancien agent, (50 ans) a été arrêté en Algérie en 2005. En 2007, il a été condamné à 10 années de prison ferme pour espionnage au profit des services secrets israéliens et de l’Espagne. « Le procès s’est tenu à huis clos à Tizi-Ouzou. « J’ai passé six ans et demi en prison et j’ai été libéré en juillet 2012, après avoir bénéficié de différentes grâces ». Il avait reconnu avoir travaillé pour le compte des services secrets israélien et espagnols, “sans nuire à l’Algérie”, en contre partie de l’argent pendant qu’il se trouvait dans les pays africains notamment en Côte d’Ivoire et au Bénin.
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