Près d’un mois après les premières frappes israéliennes, le conflit à Gaza entre l’État hébreu et le Hamas semble s’enliser. Les civils, qui représentent plus de la moitié des morts, en sont les premières victimes, et affluent par centaines chaque jour dans les hôpitaux. Un médecin urgentiste à Gaza depuis 2000 témoigne d’une situation chaotique dans une structure au bord de la rupture.
Cette semaine, l’opération « Bordure protectrice » que mène Tsahal dans la bande de Gaza depuis le 8 juillet, et qui conjugue bombardements aériens et intervention terrestre, auxquels répondent des tirs de roquette et tentative d’inflitration en Israël par des tunnels, s’est intensifiée. Les bombardements les plus intenses de tout le conflit ont touché Gaza. Dans la seule journée de mercredi, 100 Palestiniens sont morts et Gaza a été partiellement plongée dans le noir à la suite du bombardement d’une centrale électrique. Le bilan était ce jeudi après-midi de 1306 morts et 7 200 blessés côté palestiniens et 56 soldats et trois civils tués du côté israélien.
À l’hôpital Al Shati où travaille Bassel Abuwarda, les blessés et les morts affluent en continu, provoquant un surnombre très difficile à gérer, eu égard au manque criant d’équipement de l’hôpital, pourtant le plus grand de Gaza.
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