Revue de Presse : une américaine se bat pour garder son nom de famille de 35 lettres

Redaction

À Hawaï, Janice Keihanaikukauakahihuliheekahaunaele est parvenue à faire modifier le format des cartes d’identité. Janice Keihanaikukauakahihuliheekahaunaele est parvenue à convaincre les autorités de l’archipel américain d’Hawaï de changer le format des cartes d’identité et autres permis de conduire qu’elles délivrent pour lui permettre de placer les 35 lettres de son nom de famille. 

Celle qui porte le nom de son défunt époux n’a jamais envisagé de reprendre son nom de jeune fille, Worth, ou même d’opter pour une version abrégée. « J’adore la culture polynésienne, que j’ai embrassée à travers mon mariage. J’adore mon nom hawaïen », a-t-elle déclaré.

Pendant des années, elle a possédé deux documents officiels : son permis de conduire, qui amputait son nom de famille d’une lettre faute de place, et sa carte d’identité de l’État d’Hawaï, qui lui permettait, elle, de voir son nom de famille s’étaler du long de ses 35 caractères.

« Ça m’a fait très mal »

Mais, au mois de mai dernier, lorsque Janice Keihanaikukauakahihuliheekahaunaele a fait renouveler sa carte d’identité, il manquait la dernière lettre à son nom de famille et son prénom n’y figurait pas. Et quand un policier l’a récemment arrêtée sur la route, « il a regardé (s)on permis de conduire et vu que (s)on prénom manquait ». « Je lui ai dit que je n’y pouvais rien si mon permis et ma carte d’identité n’étaient pas en règle. Puis il m’a dit : Eh bien, vous n’avez qu’à reprendre votre nom de jeune fille. Ça m’a fait très mal », a-t-elle raconté.

Hors d’elle, Janice Keihanaikukauakahihuliheekahaunaele a alors contacté une chaîne de télévision locale qui s’est fait l’écho du problème.

Quelques jours plus tard, les autorités ont décidé que d’ici la fin de l’année le nombre de caractères maximum autorisé pour le prénom et le nom de famille serait porté à 40. « Nous comprenons les sentiments qu’éprouve (Mme Keihanaikukauakahihuliheekahaunaele) et travaillons à changer cela », a assuré Caroline Sluyter, porte-parole du ministère des Transports.