Revue de Presse. Une autoroute Alger-Lagos d’ici la fin 2014

Redaction

autoroute-est-ouest-09-2009

 Le Secrétaire exécutif du NEPAD, Ibrahim Assane Mayaki, a affirmé, jeudi à New York, que l’autoroute Alger-Lagos, qui devrait être achevée d’ici à la fin 2014, contribuerait à la création d’un couloir de développement facilitant le commerce intra-africain.

Dans une conférence de presse animée dans le cadre de ’’la semaine Afrique-NEPAD 2013’’ qui se tient du 21 au 25 octobre au siège de l’ONU, M. Mayaki a mis en avant les grands projets d’infrastructures établis dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique.

Parmi la cinquantaine de projets du Programme, il a cité notamment l’autoroute Alger-Lagos, qui sera, selon lui, sans doute achevée d’ici à la fin 2014, et qui contribuera à la création d’un couloir de développement facilitant le commerce intra-africain.

Il a aussi mentionné le projet de pont entre Kinshasa et Brazzaville et la revitalisation de la voie ferrée entre Dakar et Bamako dans le cadre d’un projet plus vaste de corridor allant jusqu’à Djibouti. Ce sont là, a-t-il insisté, des projets ’’très importants’’ qui bénéficient d’un appui politique et attendent des investissements privés.

Dans ce sillage, il a rappelé que la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait estimé que les financements publics étaient aujourd’hui mieux gérés en Afrique qu’en Europe du fait de l’amélioration de la gouvernance sur le continent africain.

3e sommet arabo-africain en novembre au Koweït

C’est dans ce cadre qu’il a rappelé la tenue, en décembre prochain à Dakar, d’un sommet régional consacré au financement de 16 projets infrastructure.

S’il a insisté sur l’importance du secteur privé dans le financement de ces grands projets, M. Mayaki a également estimé, à quelques semaines du 3e sommet arabo-africain, prévu en novembre au Koweït, que les fonds souverains de pays arabes pourraient considérer des investissements à long terme dans les projets d’infrastructure africains.

Selon lui, les investisseurs doivent tirer les leçons de la crise financière qui résulte essentiellement de la spéculation sur une économie ’’virtuelle’’, alors qu’en Afrique, a-t-il fait observer, l’économie est ’’réelle’’.

Lors de cette conférence de presse animée également par le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique, Maged Abdelaziz, et la vice-présidente du Groupe de personnalités éminentes du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Fatouma Ndangiza Nyirakobwa, il a également été relevé que six (6) des 10 économies qui connaissent la croissance la plus rapide dans le monde se trouvent en Afrique et que le continent a connu, au cours de cette dernière décennie, des transformations considérables, en particulier grâce à une meilleure gouvernance.

Pas de développement sans amélioration de la gouvernance

Néanmoins, sept (7) des 10 économies de la planète dont la croissance est la plus mauvaise se trouvent également en Afrique, ’’ce qui témoigne de l’ampleur des défis auxquels le continent reste confronté et qu’il essaie d’y répondre à travers le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)’’, ont-ils soutenu.

L’année 2013, que les chefs d’Etat africains ont déclarée ’’Année du panafricanisme et de la renaissance africaine’’, marque le 50e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), remplacée en 2002 par l’Union africaine (UA), dont l’objectif est de promouvoir ’’une Afrique intégrée, prospère et pacifique dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique dans l’arène mondiale’’.

Lire la suite sur APS