Revue de Presse. Vahid Halilhodzic : « Si l’Algérie n’élimine pas le Burkina Faso, c’est une catastrophe »

Redaction

L’Algérie n’est plus qu’à deux matches du Mondial 2014. Ils se tiendront entre le 11 et le 15 octobre puis entre le 15 et le 19 novembre et l’opposeront au Burkina Faso, vice-champion d’Afrique en titre. Un barrage à hauts risques que le sélectionneur des Fennecs, Vahid Halilhodzic, ne prend pas à la légère.

On disait qu’il fallait éviter l’Égypte, voire le Sénégal et le Cameroun. Mais finalement, jouer le vice-champion d’Afrique, c’est un bon tirage ?

Ce ne sera un bon tirage que si on passe cet obstacle. Sinon, c’est une catastrophe. Jouer une place à la Coupe du monde sur un barrage, ça ne peut de toute façon pas être un match facile. Encore moins face au Burkina Faso… Je connais bien cette équipe, ses joueurs évoluent ensemble depuis plusieurs années, il y a beaucoup de complicité et de complémentarité entre eux. Ils sont aussi très appliqués tactiquement, très bien organisés. Ce sera un match extrêmement difficile. Et, pour nous, un vrai, vrai, vrai challenge.

Votre équipe reste sur une belle série de victoires, en quoi a-t-elle spécifiquement progressé depuis la dernière Coupe d’Afrique des nations ?

Avant la CAN aussi, on restait sur une série de bons résultats. À l’époque, la presse et les supporters s’étaient un peu enflammés. Tout le monde nous voyait finalistes et on s’est fait éliminer au premier tour. Mais la plupart des observateurs pointaient la qualité de notre jeu, disant qu’on avait joué l’un des meilleurs footballs d’Afrique. Et c’est vrai qu’on s’était procuré beaucoup d’occasions. Sur ce point, le bilan était très positif. Mais il nous a manqué l’efficacité. On a payé notre inexpérience. Cette équipe a été formée il y a seulement deux ans. Ensuite, il nous a fallu tirer les leçons de tout ça en incorporant de nouveaux joueurs, pour renforcer la concurrence. Et, depuis, ce groupe enchaîne victoire sur victoire. C’est de bon augure pour la suite mais il ne faut pas se dire qu’on y est. La Coupe du monde est encore loin.

Cette CAN a donc été une sorte de nouveau départ ?

Ces matches à enjeu étaient en tout cas une bonne préparation pour ce barrage. On a pu voir qu’ils demandaient plus de sérieux. C’est un autre niveau d’exigence, beaucoup plus élevé, qui a fait peur à mes joueurs.

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