Lu sur Africa Top Sports
Sonné pour une information sur son éviction à la tête des Fennecs d’Algérie, Vahid Halilhodzic s’est prononcé sur le site de la Fifa. Un canal neutre qui permet au technicien bosnien de renouer avec les médias algériens qui ont tiré à boulets rouges sur lui. Le coach a tenu un discours diplomatique qui peut éviter des polémiques au sein des rédactions.
« J’ai beaucoup de respect pour l’Algérie parce qu’être sélectionneur d’un pays comme ça, c’est un honneur. Mais aussi une grosse responsabilité. Là-bas, je suis critiqué. Même si je devenais champion du monde, je serais critiqué. J’ai du mal à comprendre cela mais c’est comme ça. Quand vous faites ce métier, il faut avoir des convictions. Il faut savoir être à l’écoute des autres, mais c’est toi qui décide sur le plan sportif. Et là-dessus, je suis assez déterminé. Je n’ai peur de rien. J’aime la pression, cela veut dire qu’il y a un bon match à jouer, et non une rencontre pour la 15ème place de tel ou tel championnat. La tension n’existe que dans des matches de Ligue des champions ou de Coupe du Monde, et c’est pour celle-là que je vis et que je travaille. Je suis très respectueux du football. C’est ma foi. Il m’a de temps en temps fait souffrir, mais il m’a aussi beaucoup donné. Je lui suis redevable »