Même si elle était programmée depuis longtemps, comme l’affirment les autorités, la visite du général Pierre de Villiers est analysée à l’aune des derniers développements sécuritaires dans la région.
Le chef d’état-major des armées françaises quitte le pays après trois jours de discussions avec son homologue algérien, Gaïd Salah, et une escale à l’Ecole des unités spéciales de l’ANP à Biskra. Certains scoupçonnent des contrats dans le domaine militaire, d’autres évoquent des pressions politiques sur l’Algérie… La visite du chef d’état-major des armées françaises, le général d’armée, Pierre de Villiers, en Algérie et notamment à l’Ecole des forces spéciales de Biskra, n’a toujours pas livré ses secrets. L’hôte de l’état-major de l’ANP était accompagné notamment de ses deux conseillers diplomatique, et pour la région Afrique, et de l’attaché de défense de l’ambassade de France à Alger.
La visite intervient au moment où la France semble peser de son poids sur les pays de la région pour les amener à s’impliquer dans une opération militaire en Libye. Du côté officiel, la visite était «programmée depuis longtemps».
Elle intervient, nous dit-on, à la suite de «l’invitation» faite par le général de corps d’armée, et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, lors de la visite à Alger, du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en mai dernier. Durant cette visite, qui prend fin aujourd’hui, Gaïd Salah reçoit son hôte avec la double casquette. Celle de chef d’état-major de l’ANP, mais également de vice-ministre de la Défense. Selon nos sources, cette double fonction est une «aubaine pour la partie française, qui n’aura qu’un seul interlocuteur, de surcroît assez proche du Président. Il est important de préciser que la France a toujours eu du mal à se faire accepter dans le club fermé des fournisseurs de l’armée algérienne».
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