L’enquête sur le crash du vol AH5017 d’Air Algérie se poursuit doucement, du fait de sa complexité, et l’identification des restes des victimes ne pourrait s’achever qu’en janvier prochain, selon un responsable militaire burkinabé.
Les familles des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie au Mali vont devoir s’armer de patience. L’identification des restes des 116 victimes du crash ayant eu lieu en juillet dernier est toujours en cours et pourrait s’achever en janvier prochain, a déclaré, samedi 25 octobre, un responsable militaire burkinabé à Ouagadougou.
L’enquête dure longtemps du fait de sa complexité, a déclaré le général Gilbert Diendiéré, à la tête de la cellule de crise mise en place après le crash, qui a dit « comprendre » les « douleurs » et « l’angoisse » des familles.
« Malheureusement, les choses sont telles qu’on ne peut pas aboutir à des résultats immédiatement, compte tenu aussi des difficultés que nous avons eues à l’exploitation de l’une des deux boîtes noires. Il faudrait un peu plus de temps pour pouvoir essayer de décrypter l’autre deuxième boîte », a-t-il indiqué.
« L’identification des restes continue. Elle n’est pas terminée », a souligné le militaire, qui espère être situé « courant janvier » sur « l’ensemble des restes » récupérés, « qui se trouvent pour la plupart à Paris pour l’expertise ».
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