Les travaux de construction de l’usine de montages de véhicules Renault, implantée dans la nouvelle zone industrielle de Oued Tlélat (à l’Ouest d’Oran), seront entamés le 1er septembre, a-t-on appris mercredi de sources responsables.
« Après l’achèvement, dans une première phase, des travaux de réhabilitation et de confortement d’anciens locaux de l’ex-Sonitex, une usine de filature désaffectée depuis 2004, la construction de l’usine de montage des véhicules Renault, est entrée dans sa phase active avec l’entame de travaux prévus à partir du 1er septembre », a souligné la même source.
« Les travaux, qui seront réalisés conformément au planning de réalisation arrêtés par l’entreprise mixte algéro-française +Renault Algérie Production+ (RAP), ont été confiés a une entreprise privée, basée à Oran, qui a déjà installée sa base de vie », a confirmé, pour sa part, le président de l’APC de Oued Tlélat, M. Hammou Gourara, faisant état d’un mouvement exceptionnel au niveau de la nouvelle zone industrielle de oued Tlélat qui s’étale sur une superficie de 152 hectares.
« La base de vie de la société +RAP+ a été également installée », a encore ajouté l’élu, expliquant que l’installation des équipements, le montage en chaîne, sera fera automatiquement après l’achèvement de phase de construction des bâtiments, échéance prévue en avril 2014.
D’autre part, il est prévu avec le concours de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) et de la société RAP, l’organisation, le 16 septembre prochain, d’une journée Portes ouvertes sur le projet de l’usine de montage de véhicules Renault. Elle portera sur l’emploi et les conditions de recrutement, a confirmé le chef de Daïra de Oued Tlélat, M. Abdelkader Bensaïd, qui met en avant l’impact de ce projet sur plan économique de toute la région puisqu’il sera fait appel à une trentaine de sous-traitants nationaux et investisseurs étrangers activant dans le domaine de l’automobile.
« Les effets d’entraînement sur l’industrie mécanique nationale ne peuvent être que bénéfiques », a soutenu un cadre de la direction locale de la PME et de la promotion de l’investissement. Il a estimé que le nombre de sous-traitants industriels nationaux « ira crescendo au fur et à mesure de l’augmentation de la cadence de l’usine de véhicules ».
Par ailleurs, les travaux de viabilisation des différents réseaux (électricité, eau, gaz naturel, carburant, téléphone, air comprimé, drainage, moyens de sécurité) sont pratiquement achevés, a confié, un cadre de la société nationale de véhicules industriels (SNVI).
La société mixte algéro-française est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la Société nationale des véhicules industriels (SNVI, 34%) et le Fonds national d’investissement (FNI, 17%), et à 49% par le constructeur français.