Une découverte qui fait froid dans le dos/Pourquoi il faut avoir peur du virus Zika

Redaction

Une équipe de chercheurs américains de l’Université John Hopkins, de l’Université d’État de Floride et de l’Université Emory à Atlanta (États-Unis) a apporté la preuve biologique de l’existence d’un lien entre le virus Zika et la microcéphalie. L’Organisation mondiale de la Santé redoute une propagation « explosive » de ce virus et évoque une « une urgence de santé publique de portée internationale ».

Les chercheurs américains ont, en effet, confirmé, à travers une étude publiée sur  le site internet de Cell Stem Cell, les hypothèses qui étaient avancées depuis quelque temps et selon lesquelles le virus Zika était à l’origine de la microcéphalie chez le fœtus qui est en somme une anomalie de la croissance de la boîte crânienne avec un diamètre de la tête inférieur à la normale.

L’étude démontre que  le virus infecte de façon sélective les cellules souches qui forment le cortex cérébral les empêchant de se diviser normalement pour former de nouvelles cellules entraînant par là même leur destruction.

Le coauteur de cette étude le professeur Guo-li Ming, a révélé à ce sujet que « Les études menées sur des fœtus et des nouveau-nés atteints de microcéphalie dans les zones géographiques touchées par l’infection de Zika, avaient mis en évidence des anomalies dans le cortex et le virus avait aussi été découvert dans des tissus fœtaux.

Les résultats de cette étude viennent fortement exacerber les craintes de voir se propager cette infection à une échelle internationale. L’Organisation mondiale de la santé attend de voir une « propagation explosive » de cas de Zika sur le continent américain avec 3 à 4 millions de contaminations cette année. Microcéphalie y ont été confirmés depuis octobre 2015, soit quatre fois plus que la moyenne annuelle historique.

Rappellent qu’en dehors de ses effets de ce virus sur le fœtus, le Zika lui-même ne présente pas de danger, provoquant dans le pire des cas des symptômes de rhume ou de légère grippe.