Un partenariat algéro-britannique va permettre un investissement financier et matériel conséquent dans les soins privés en Algérie, devenus l’alternative aux soins hospitaliers publics, pas assez efficients.
60 millions de dollars issu d’un accord entre l’Algérie et la Grande Bretagne permettront la production de médicaments et le développement des soins privés dans le pays.
Un projet d’investissement en matière de production de médicaments algéro-britannique, est en cours de création au titre d’une joint-venture mise en place entre Biopharm (Algérie) et Astra Zeneca, a indiqué jeudi le ministère de la Santé, de la population et de réforme hospitalière dans un communiqué, repris par l’APS.
Il s’agit de développer non seulement l’offre pharmaceutique mais également de renforcer le rôle des soins privés en Algérie en développant leur organisation, leur gestion et leur offre. Le secteur privé en termes de soins devient la solution privilégiée par les Algériens, autant par les patients que par les praticiens, car l’offre de soins publique reste très faible. Le pays compte environ 17 lits à l’hôpital pour 10 000 habitants l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen.
AB
