Jusqu’à quand le cancer du sein ravagera des milliers de vies en Algérie ?

Redaction

Le cancer du sein en Algérie évolue d’une manière inquiétante, d’après les dernières estimations des spécialistes de la santé, près de 4500 femmes meurent de cette maladie chaque année, alors qu’il existe des traitements et des moyens de dépistage précoces.

L’Algérie est l’un des pays africains le plus touchés par le cancer du sein, cela ne fait plus de doutes. Il n’en reste pas moins que chaque nouvelle donnée concernant cette maladie ne fait qu’aggraver ce terrible constat : la prévention et les soins proposés en Algérie contre le cancer restent insuffisants. C’est sur ce problème que vont se pencher des spécialistes lors d’une rencontre internationale sur le cancer du sein qui débute ce samedi 22 décembre, et se tiendra jusqu’au 23 décembre à Alger.

Cet évènement organisé par la société algérienne d’oncologie médicale (SAOM) en collaboration avec l’association des médecins arabes de lutte contre le cancer (AMAAC) se penchera sur la question de l’épidémiologie. L’urgence est de se prémunir contre une propagation du cancer du sein grâce au dépistage, en prenant en compte le risque héréditaire, ou par palpation et grâce à des mammographies régulières. Ces médecins et chercheurs du monde arabe tenteront donc de dégager les principales causes du développement de la maladie ainsi que les moyens de lutte qui existent. Les spécialistes reviendront ainsi sur les progrès effectués dans le traitement de la maladie, tels que la radiothérapie, l’hormonothérapie et la chimiothérapie.

L’Algérie ne détient pas actuellement de statistiques officielles pour le cancer du sein. Mais les spécialistes estiment que le pays enregistre environ 10.000 nouveaux cas de cancers du sein,  et le taux de prévalence de cette maladie aurait triplé durant les dernières années. La maladie frappe toutes les femmes, et même les plus jeunes. En Algérie, les femmes de 40 à 49 ans sont celles qui  sont le plus touchées par cette infection.