Même si de nombreuses insuffisances sont encore enregistrées aujourd’hui en matière de greffe de la cornée, il n’en demeure pas moins que les résultats restent encourageants. Selon des chiffres avancés par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, quelque 469 greffes ont été réalisés depuis le début de l’année en Algérie.
En matière de greffe de la cornée, les résultats sont particulièrement réjouissants. C’est ce qu’ont estimé plusieurs spécialistes réunis à l’occasion d’une journée d’évaluation du programme de relance de la greffe. Quelque 469 opérations de ce type ont été réalisées depuis le début de l’année en Algérie, a révélé mercredi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
Aujourd’hui, les praticiens algériens tablent sur un chiffre plus important. Selon ces derniers, 700 à 1.000 greffes de la cornée devraient annuellement être réalisées en Algérie.
Le nombre de greffes devrait, selon les mêmes experts, atteindre les 700 à la fin de l’année en cours », a assuré M. Boudiaf lors d’un point de presse, à l’occasion d’une journée d’évaluation du programme de relance de la greffe.
Appelant à une meilleure rigueur afin d’assurer un suivi parfait à tous les Algériens nécessitant une greffe de la cornée, M. Boudiaf a appelé à la création d’une banque du tissu (de la cornée). Cette structure devra, selon lui, assurer «une bonne organisation, en passant à l’action à partir de la semaine prochaine en vue de soulager les patients ».
Mettant l’accent sur le problème d’organisation qui se pose actuellement, le ministre a insisté également sur la mise en place d’un logiciel informatique pour le suivi des patients afin de mieux suivre le déroulement de ces opérations.
Par ailleurs, M. Boudiaf a annoncé la tenue d’une rencontre à la fin du mois avec tous les pharmaciens des établissements hospitaliers « pour unifier, une bonne fois pour toutes, la gestion de nos pharmacies et du médicament de manière générale ». Déçu par les « flottements » et « les fluctuations » qui demeurent encore en dépit des efforts consentis par l’État, le ministre a affirmé vouloir mettre de l’ordre dans ce secteur pour le bien des patients.
Nourhane S.