Anarchie dans les hôpitaux : 23 directeurs de la santé sanctionnés et remplacés

Redaction

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Abdelmalek Boudiaf ministre Santé

L’état désastreux dans lequel se retrouve nos hôpitaux et établissements de santé publiques a fini par faire réagir le ministère de la Santé. Ce dernier se réveille de sa léthargie et décide de sanctionner les directeurs de la santé au niveau des wilayas pour mauvaise gestion.

Des proches du ministère de la Santé ont indiqué à Algérie-Focus que pas moins de 23 directeurs de la Santé vont être remplacés dans plusieurs wilayas à travers le pays. Cette décision qui interviendra dans les prochains jours a été adoptée suite aux rapports des commissions d’enquêtes mises en place par Abdelmalek Boudiaf dés son installation à la tête de ce département fragile en proie aux multiples dysfonctionnements.

La première mesure qui a été donc décidée est de procéder à un remaniement touchant pas moins de 23 directeurs de la santé. L’objectif est, indique-t-on, est de créer un nouveau management en milieu hospitalier en désignant de nouveaux cadres aptes à relever ce défi.  Selon les informations recueillies par nos soins, les directeurs de la santé des wilayas  d’Oran , Tlemcen, Sidi Bel Abbes, Ouargla, Constantine, Bechar,  Saïda seront remplacés par de nouveaux responsables. Quelques directeurs d’hôpitaux seront promus directeurs de la santé à l’instar des directeurs des CHU de Sidi Bel Abbes et du CHU de Tlemcen , l’ex directeur du CAC d’Oran Mr Beldjillali Noureddine.

D’autres cadres devront changer de wilayas et reprendront le service dans une autre région à l’image du directeur de la santé publique (DSP) de Tamanrasset qui sera muté à Oran  alors que son confrère de Tindouf prendra les règnes de la wilaya de Bechar. Le DSP de Skikda sera, quant à lui, désigné à Jijel. A travers ce remaniement, le ministère de la Santé espère redonner de la vigueur à un secteur en crise. Un secteur qui suscite la colère de la population algérienne qui se sent délaissée et méprisée dans les hôpitaux de son propre pays. Mais ces désignations suffiront-elles pour mettre fin à la tragique mauvaise gestion dont souffrent nos établissements hôspitaliers et sanitaires ? Seul l’avenir nous le dira…

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