Un Congrés pour étudier le taux de suicides en Algérie

Redaction

Updated on:

L’Association française de psychiatrie, avec le soutien de la faculté de médecine d’Oran a décidé d’organiser avec la société franco-algérienne de psychiatrie (SFAP) un congrès avec pour thématique « Suicide, addiction, santé et population ». Ce congrès se tiendra du 9 au 10 novembre à Oran.

Cette manifestation vise à  mettre en place un laboratoire d’observation afin de comprendre pourquoi les algériens en arrivent au suicide. Aujourd’hui, il reste difficile de savoir si le taux de suicide s’est accentué ces dernières années et les raisons pour lesquelles il touche certaines personnes.

On se souvient tous du drame qu’a connu la wilaya de Tizi Ouzou où trois enfants se sont donnés la mort en 48 heures à peine. Comment peut on en arriver au suicide et que peut on faire pour éviter cet acte ?

Les spécialistes de la psychiatrie insistent pour la création d’un observatoire national dont le but serait d’étudier ce phénomène. L’idée serait de recenser sous forme de banque de données nationale les différents cas de suicide, ceci dans le but d’avoir une idée globale sur la progression du phénomène en Algérie.

Rappelons que le suicide reste un tabou en Algérie, dans la plupart des cas, ils sont maquillés comme d’une mort naturelle et ceci dans le but d’éviter les regards accusateurs de la société ou pire de l’entourage.

Il devient donc primordial et urgent de lancer une vraie campagne de prévention et une étude approfondie de la situation, d’une part pour faire savoir à la population algérienne qu’un espace est mis à disposition pour les écouter et les entendre mais aussi et surtout pour instaurer un climat d’aide et de confiance sur un sujet délicat.

Quitter la version mobile